Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Gabon - Le Défi

Demande de démission d’Ali bongo Ondimba, l’aveu de faiblesse

25 Avril 2016 , Rédigé par Le Défi Gabon Publié dans #Politique

Demande de démission d’Ali bongo Ondimba, l’aveu de faiblesse

Est-ce un souhait auto-réalisateur ou la certitude d’une victoire impossible. Ce qui anime certains opposants, nombreux le sont très récemment, serait le sentiment d’une impuissance face à l’adversité, l’homme à battre. Demander au président Ali Bongo Ondimba de démissionner en 2016 pour des faits qui n’ont jamais été établis ni prouvés en 2009 est plutôt incongru. L’initiative est si puérile que seul le relais par quelques médias de propagande français lui donne un minimum d’écho, sans pour autant avoir la légitimité ni la légalité espérées.

L’Union sacrée pour la patrie porte bien mal son nom, car son objectif n’est d’autre que de voler le pouvoir à un président élu. Cette coalition qui n’existe que médiatiquement veut recourir à la voie légale pour, primo, tenter d’empêcher Ali Bongo Ondimba de se représenter à la présidentielle du Gabon ; deuxio, forcer le chef de l’Etat à démissionner. « Cette revendication est totalement fallacieuse, et les manœuvres de déstabilisation perpétrées depuis un autre pays ne font qu’insister sur cette question qui a déjà été répondue et jugée », riposte J-P Mba, un militant PDG. Il estime que les députés et autres personnalités politiques devenus opposants ont bel et bien travaillé avec le pouvoir central mais leur appât du gain n’était plus satisfait.

Si union il y avait vraiment, qu’elle était sacrée ou diabolique, les adversaires du président sortant auraient pu entrevoir une chance de gagner sans demander une démission ou une disqualification du favori. « Sans Ali dans la course, on aura une vraie compétition. Je ne sais pas si les autorités judiciaires en France finiraient par influencer celles du Gabon pour que la question de la non-filiation soit établie », martèle M. Louembe, un opposant qui voit d’une aide précieuse les plaintes et les affaires contre le président et sa famille. « Ali Bongo Ondimba a vu pire, son mandat a été jalonné d’épreuves et de tensions avec la France, il ne va pas plier, j’en suis certain », riposte J-P Mba.

Est-ce que la voie légale et politique donne réellement une ouverture pour renverser le président élu ? Apparemment non, pour la simple histoire que le ce même dossier de candidature avait déjà été jugé. « Les opposants soutiennent une hypothèse basée sur un soupçon. Ils n’ont qu’à apporter la preuve de ce qu’ils avancent et non le contraire. Cette affaire a été jugée et ne peut l’être une deuxième fois. La propagande anti Ali va être déterminante puisque le dossier en lui-même est creux », conclut mr Mba.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article