Politique - Ceux qui rêvent de bousculer Ping

Après le coup de force de Jean Ping pour arracher le titre de candidat du Front de l’opposition pour l’alternance et la pseudo-convention du 13 février dernier visant à « officialiser son statut », on s’attend désormais à la riposte des autres leaders de l’opposition. Et ils ne sont pas rares les meneurs de l’opposition, au sein du Fuopa ou non, qui cherchent à barrer la route à l’ex-bras droit d’Omar Bongo. Ainsi, les observateurs de la scène politique gabonaise ont déjà les yeux tournés vers le congrès du Front, prévu le 5 mars prochain. Un rendez-vous qui promet surprises et rebondissements avec comme principal but la mise sur orbite d’un candidat capable de bousculer Jean Ping. Parmi les plus actifs pour incarner ce rôle, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou de l’UPG. Ce dernier qui se présente comme le « candidat idéal de la troisième voix », affirmerait en privé qu’il a suffisamment de munitions pour faire exploser la frêle coalition qui soutient l’ancien diplomate. Mais il n’est pas le seul prétendant. Bruno Ben Moubamba n’a pas dit son dernier mot, tout comme les dinosaures : Zacharie Myboto, Casimir Oyé Mba, Jean Eyéghé Ndong, Pierre André Kombila… Et dernièrement, c’est l’ancien Premier ministre et président du Mouvement Patriotique Démocratique pour la Refondation (MPDR), Jean-François Ntoutoume Emane, et soutien actif candidat Ali Bongo Ondimba en 2009, qui tente de (re)faire parler de lui. Cet ancien baron du Parti démocratique gabonais (PDG) multiplie les tournées et a annoncé la sortie prochaine de son livre. Lui aussi rêve de tacler Jean Ping mais pâtit d’un fort déficit de popularité. Pour une grande partie de l’opinion, son départ de la majorité, malgré ses larmes de crocodile, est considérée comme une trahison impardonnable.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou de l’UPG se présente comme le « candidat idéal de la troisième voix », affirmerait en privé qu’il a suffisamment de munitions pour faire exploser la frêle coalition qui soutient l’ancien diplomate.