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Ali Bongo Ondimba - Le premier travailleur du Gabon
La fonction présidentielle c’est du travail. Et travailler pour le peuple n’est pas toujours gratifiant quand les reformes sont décriées et les actions dévalorisées. Tout le monde est libre d’avoir une idée sur les actions présidentielles et la réalisation de son programme. Mais on ne peut pas enlever à Ali Bongo Ondimba une série de mesures pour rendre la dignité qu’il mérite au travailleur gabonais et aussi à donner du travail décent aux jeunes.
Le 1er mai , fête du Travail, n’est-il pas aussi le jour idéal pour célébrer le mérite mais aussi les privilèges de tous les travailleurs, au-delà des revendications syndicales traditionnelles. Le travailleur gabonais a vu sa condition de vie nettement s’améliorer depuis que le SMIC a été augmenté à 150 000 FCFA. Ce montant a été limité à 80 000 FCA depuis 10 ans. La fixation du salaire minimum est une décision politique mais elle ne peut être dissociée d’une certaine logique économique. L’Etat a les moyens de payer les salaires de son personnel, de payer les primes même si certaines parmi ces dernières ont été intégrées dans la rémunération. La hausse ne doit pas être insupportable pour le secteur privé. Cela aurait annihilé les efforts du gouvernement à encourager les entreprises à devenir formelles.
Les travailleurs gabonais bénéficient d’une couverture de santé universelle. L’employeur, que ce soit l’Etat ou l’entreprise, participe à l’essentielle de la cotisation. La contribution du salarié a même été réduite à 1% de son salaire. La caisse de la sécurité sociale est fonctionnelle mais on s’attend encore à des ajustements dans les années à venir si jamais elle était trop déficitaire. Aucun travailleur n’est exclu puisque des mesures exceptionnelles sont réservées aux Gabonais économiquement faibles. La liberté syndicale est effective au Gabon. Elle a des limites comme toutes les libertés, ceci expliquant certaines répressions de mouvement de grève qui outrepassaient les limites du droit.
Ali Bongo Ondimba veut donner à chaque jeune du pays un métier. Il mise sur la formation professionnelle qui est un apprentissage et une aide à l’insertion. Les jeunes ont pris conscience qu’ils doivent travailler. C’est une nouvelle mentalité qui est l’un des rares bienfaits de la crise du pétrole. L’Etat providence, c’est fini. De même, une seule personne ne peut plus faire vivre des dizaines de membres de sa famille. Cette course à l’emploi ne se fera pas n’importe comment. Ce sera un travail décent ou une activité légale génératrice de revenus. L’esprit d’entreprise doit animer les jeunes gabonais qui pourront créer du travail pour eux et pour leurs semblables.
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